MARATHON DE PARIS

42,195 km et puis quoi?

Et puis pas rien.

Pas facile de courir 42,195 km, pas facile de lutter contre cette envie de s'arrêter car les jambes font mal, très mal. Pas facile de ne pas succomber à l'envie de marcher. Pas facile ces derniers kilomètres avant la ligne d'arrivée.  Pas facile de boucler un marathon. Mais quel bonheur, quelle joie, quelle fierté de franchir cette ultime ligne qui nous autorise enfin à stopper notre course, synonyme de repos. Un regard sur le chrono et on affiche la banane. Le sourire du vainqueur, d'autres ne se sentent pas bien, mais pas bien du tout, peu importe, nous, nous sommes bien et c'est l'essentiel. Alors tout devient facile, la médaille que l'on vous donne, le sourire des bénévoles, l'ambiance d'après course vous berce, vous enveloppe et vous réconforte. Vous êtes unique au milieu des autres marathoniens, 30000 coureurs, 30000 courses différentes, 30000 histoires différentes.
Et puis il y a ceux qui ont fait la course à deux et qui partagent cet instant magique et unique, une course d'équipe de 84,390 km.
Il fait beau, nous sommes à deux pas de l'Arc de Triomphe, maintenant pour certains les jambes vont  être lourdes, très lourdes....mais il est trop tard, il fallait y penser avant !

Pour la petite histoire Luc a couru ses premiers tours de stade il y a tout juste 18 mois. 18 mois plus tard un marathon avec entre temps un Sierre-Zinal. Bravo Luc.
Je n'oublie pas les autres qui méritent eux aussi un grand bravo.

P.S.: Un grand merci  à la femme de Philippe pour ses encouragements le long de la Seine, ils étaient les bienvenus.